Johanna Dewitte et Mélanie Chaintreuil seront au Népal du 24 Avril 2016 au 15 Mai
Au programme de leur voyage un trek médical dans la région du Ramechchap avec Pushkar.
Objectifs
- Lister les besoins des dispensaires du district (matériels )
- Rencontrer les infirmiers locaux et connaitre leur difficultés et besoins
- Dépistage de handicaps et soins infirmiers
Témoignage (voir la vidéo associée)
C’est le 25 avril que nous sommes arrivées au Népal dans l’objectif de partager, d’aider et de donner de notre personne, finalement on nous a bien plus apporté et donné que nous ne l’avons fait.
Le but de notre trek était de répertorier le matériel manquant dans les dispensaires préalablement identifiés et de repérer les maladies « réversibles ». Nous nous sommes très rapidement rendu compte qu’ils n’avaient rien ou presque; et que les dispensaires étaient fortement délabrés. Ce sont des aides-soignants qui tiennent ces dispensaires, avec très peu de formations et peu de matériels. Ils viennent très souvent d’une autre région et sont donc éloignés de leur famille.
Nous avons remis la liste des besoins à 4 étudiantes en fac de médecine à Grenoble. Elles vont « concrétiser » notre travail fait en amont. Il nous tarde qu’elles reviennent pour nous raconter la réaction des Népalais.
Comment décrire un tel pays ? Les premiers mots qui nous viennent à l’esprit sont richesse, entraide et générosité.
Un peuple rempli de richesse : culturelle mais surtout morale. Malgré leur pauvreté, ils offrent tellement.
Après 3 semaines avec eux, nous pensons que notre vision de la vie a un peu changé. Nous avons réalisé beaucoup de choses bien loin de notre confort et de nous soucis quotidiens : une vrai leçon de vie. Merci pour tout cela.
Nous avons passé un trek fabuleux et avons vécu des moments inoubliables avec Pushkar, notre guide et les trois porteurs que nous avions : Bhanu, Kreesna et Silsak que nous appelions les 3 rigolos. Ce qui est formidable, c’est que nous ne parlions pas la même langue mais malgré cela nous n’avons jamais autant ri en 10jours. Comme quoi, le rire est un langage universel. Nous avons quitté le Népal en se sentant très triste mais avec des étoiles pleins les yeux et n’ayant qu’une idée en tête : y retourner. En rentrant en France nous retrouvions beaucoup de choses que le Népal n’avait pas mais nous perdions bien plus de choses !Merci à l’association Manoj de nous avoir permis de vivre ce voyage inoubliable, de nous avoir permis de découvrir ce pays et surtout de rencontrer des personnes extraordinaires.
Nous remercions surtout Pushkar, sans lui cela aurait été irréalisable. Il nous a permis de découvrir son pays, sa famille, sa culture. Nous le remercions de nous avoir si bien intégrées, d’avoir pris soin de nous. C’est grâce à tout cela que nous pouvons qualifier notre voyage d’extraordinaire, car sans tout cela nous ne l’aurions pas vécu de la même façon.
Nous avons passé un voyage formidable que nous n’oublierons jamais : Terre inconnue.
Le but de notre trek était de répertorier le matériel manquant dans les dispensaires préalablement identifiés et de repérer les maladies « réversibles ». Nous nous sommes très rapidement rendu compte qu’ils n’avaient rien ou presque; et que les dispensaires étaient fortement délabrés. Ce sont des aides-soignants qui tiennent ces dispensaires, avec très peu de formations et peu de matériels. Ils viennent très souvent d’une autre région et sont donc éloignés de leur famille.
Nous avons remis la liste des besoins à 4 étudiantes en fac de médecine à Grenoble. Elles vont « concrétiser » notre travail fait en amont. Il nous tarde qu’elles reviennent pour nous raconter la réaction des Népalais.
Comment décrire un tel pays ? Les premiers mots qui nous viennent à l’esprit sont richesse, entraide et générosité.
Un peuple rempli de richesse : culturelle mais surtout morale. Malgré leur pauvreté, ils offrent tellement.
Après 3 semaines avec eux, nous pensons que notre vision de la vie a un peu changé. Nous avons réalisé beaucoup de choses bien loin de notre confort et de nous soucis quotidiens : une vrai leçon de vie. Merci pour tout cela.
Nous avons passé un trek fabuleux et avons vécu des moments inoubliables avec Pushkar, notre guide et les trois porteurs que nous avions : Bhanu, Kreesna et Silsak que nous appelions les 3 rigolos. Ce qui est formidable, c’est que nous ne parlions pas la même langue mais malgré cela nous n’avons jamais autant ri en 10jours. Comme quoi, le rire est un langage universel. Nous avons quitté le Népal en se sentant très triste mais avec des étoiles pleins les yeux et n’ayant qu’une idée en tête : y retourner. En rentrant en France nous retrouvions beaucoup de choses que le Népal n’avait pas mais nous perdions bien plus de choses !Merci à l’association Manoj de nous avoir permis de vivre ce voyage inoubliable, de nous avoir permis de découvrir ce pays et surtout de rencontrer des personnes extraordinaires.
Nous remercions surtout Pushkar, sans lui cela aurait été irréalisable. Il nous a permis de découvrir son pays, sa famille, sa culture. Nous le remercions de nous avoir si bien intégrées, d’avoir pris soin de nous. C’est grâce à tout cela que nous pouvons qualifier notre voyage d’extraordinaire, car sans tout cela nous ne l’aurions pas vécu de la même façon.
Nous avons passé un voyage formidable que nous n’oublierons jamais : Terre inconnue.
NIGURE est le premier village que nous avons découvert. Ce village est situé dans le Ramechhap. Nous l’avons rejoint après 3h de marche, après avoir fait 8h de bus depuis Katmandou. C’est l’un des villages où se trouve la famille de Pushkar, notre guide. Nous avons été reçu comme des rois. L’accueil était extraordinaire. Nous avons aussi eu la chance de vivre un mariage.
Nous nous sommes vite rendu compte que les centres de soin étaient difficiles d’accès à l’ensemble des villageois. C’est pourquoi, nous avons rencontré beaucoup de cas qui peuvent nous paraître anodin en France.
La première personne que nous avons aidé est Bishnu Maya Magar. Cette femme était tombée quelques semaines au paravent et nous suspections une fracture au niveau du poignet. En effet, la douleur était persistante malgré les antalgiques.
Nous nous sommes vite rendu compte que les centres de soin étaient difficiles d’accès à l’ensemble des villageois. C’est pourquoi, nous avons rencontré beaucoup de cas qui peuvent nous paraître anodin en France.
La première personne que nous avons aidé est Bishnu Maya Magar. Cette femme était tombée quelques semaines au paravent et nous suspections une fracture au niveau du poignet. En effet, la douleur était persistante malgré les antalgiques.
Par la suite, nous avons rencontré une jeune femme Indra Kumari, qui depuis quelques temps boitait. Après l’avoir regardé un peu plus longtemps, je me suis rendue compte qu’elle avait un pied en équin, qu’elle n’avait pas de réflexes au niveau de cette jambe et qu’elle présentait des douleurs importantes après des effort.
Après avoir passé un moment avec les villageoises, une vieille dame, Siddha Kumavi nous a dit qu’elle avait mal à la gorge. Cette dame fumait beaucoup et avait une langue noire villeuse.
Après avoir passé un moment avec les villageoises, une vieille dame, Siddha Kumavi nous a dit qu’elle avait mal à la gorge. Cette dame fumait beaucoup et avait une langue noire villeuse.
Lal Bahadur Thapa Magar a eu un AVC il y a quelques temps. Il a passé 8 mois à Katmandou où il a été suivi médicalement. Cependant il garde quelques séquelles : il a une hémiplégie gauche partielle, il a des difficultés pour parler mais il nous comprenait. Le jour où nous l’avons rencontré, il était tombé de sa chaise et il s’était écorché. Johanna lui a nettoyé sa plaie et lui a donné de quoi la soigner par la suite.
Nous avons été surprise par la blessure de Netra Bahadan. Il y a quelques temps, un gros caillou était tombé sur le doigt de cet homme lorsqu’il travaillait. Son doigt était très gonflé et de la corne s’était développée autour.
Après avoir marché pendant quelques heures, nous avons fait une pause dans le village de SALME où nous avons rencontré d’autres Népalais.
Notamment un petit garçon Kalmal Thapa Magar, qui nous semblait avoir soit des problèmes de nutrition soit des problèmes cardiaques. En effet cet enfant, avait un énorme abdomen alors qu’il ne mangeait pas beaucoup.
Nous avons été surprise par la blessure de Netra Bahadan. Il y a quelques temps, un gros caillou était tombé sur le doigt de cet homme lorsqu’il travaillait. Son doigt était très gonflé et de la corne s’était développée autour.
Après avoir marché pendant quelques heures, nous avons fait une pause dans le village de SALME où nous avons rencontré d’autres Népalais.
Notamment un petit garçon Kalmal Thapa Magar, qui nous semblait avoir soit des problèmes de nutrition soit des problèmes cardiaques. En effet cet enfant, avait un énorme abdomen alors qu’il ne mangeait pas beaucoup.
Nous avons vu beaucoup de problèmes dermatologiques.
Notamment des plaques avec des croûtes saignantes. Parfois, sur les jambes et les bras en plus des plaques nous pouvions voir des oedèmes.
Nous avons aussi rencontré deux personnes âgées qui avaient des problèmes orthopédiques comme Krishna Bahadur Sherestha qui boitait. Nous avons supposé que c’était une boiterie du moyen fessier. Il avait une douleur importante à la hanche ainsi que des fourmillements tout le long de la jambe jusqu’en bas du pied.
Une autre dame, Mal Subba avait mal au genou de manière continue et lors de la flexion et de l’extension. Celui-ci était gonflé et légèrement chaud. Elle ne pouvait plus se mettre accroupi. Nous avons supposé un problème méniscal.
Le père de notre guide, chez qui nous avons dormi une nuit, souffrait de varices très importantes au niveau des deux jambes. Cet homme qui travaillait énormément avait mal après une journée de travail.
Notamment des plaques avec des croûtes saignantes. Parfois, sur les jambes et les bras en plus des plaques nous pouvions voir des oedèmes.
Nous avons aussi rencontré deux personnes âgées qui avaient des problèmes orthopédiques comme Krishna Bahadur Sherestha qui boitait. Nous avons supposé que c’était une boiterie du moyen fessier. Il avait une douleur importante à la hanche ainsi que des fourmillements tout le long de la jambe jusqu’en bas du pied.
Une autre dame, Mal Subba avait mal au genou de manière continue et lors de la flexion et de l’extension. Celui-ci était gonflé et légèrement chaud. Elle ne pouvait plus se mettre accroupi. Nous avons supposé un problème méniscal.
Le père de notre guide, chez qui nous avons dormi une nuit, souffrait de varices très importantes au niveau des deux jambes. Cet homme qui travaillait énormément avait mal après une journée de travail.
Après quelques jours de marche, nous avons visité le dispensaire de TOKARPUR où SaraswatiKantel s’est présenté pour nous montrer ses plaques blanches et rouges qui la grattait beaucoup. Ses plaques se trouvaient sur l’ensemble du corps.
Après notre nuit dans le village de DORAMBA et la visite du dispensaire, une aide soignante nous a parlé d’une jeune enfant Riya Mahaté de deux ans, fille d’une famille d’intouchables, qui avait des gros problèmes de cœur. En effet, elle avait une communication interventriculaire ainsi qu’une énorme cardiomégalie.
Après notre nuit dans le village de DORAMBA et la visite du dispensaire, une aide soignante nous a parlé d’une jeune enfant Riya Mahaté de deux ans, fille d’une famille d’intouchables, qui avait des gros problèmes de cœur. En effet, elle avait une communication interventriculaire ainsi qu’une énorme cardiomégalie.
Nous avons visité les dispensaires de :
PASEBAN
PASEBAN
CHILUNBATHAN
Qui est actuellement en construction
Qui est actuellement en construction
TOKARPUR
DORAMBA
DIMI HILIDEVI BETHAN
Quelques cas médicaux cités ci-dessus
Quelques photos souvenirs