Témoignage d’Annick Tillier (infirmière) de retour du Népal après un trek médical et un camp de santé de médecine générale, gynécologie et pédiatrie (partie entre février et mars 2023 avec son équipe composée de Charlotte Suermondt – pédiatre, Caroline Gascon – infirmière, Gauthier Willaume – neurologue).
« Je garde une très belle expérience, remplie de rencontres et une envie d’y retourner;
L’aventure accueillie par Dhan fait de ce trek du bien-être sportif, une cadence formidable, juste bien menée au grès de nos marches, et des rencontres extraordinaires;
L’humanité dans toute sa splendeur, et des questionnements:
– comment apporter soutien à ce peuple pour gérer leur santé ? Par exemple soigner les plaies nécessiterait plus de temps sur place, afin de former les soignants népalais à nos soins occidentaux, pour qu’ils puissent les prodiguer ensuite…
– comment gérer leurs déchets et apporter le confort dans les maisons ?
Des idées me viennent… Attirer les équipes françaises pour apporter l’hygiène au Népal; Sensibiliser les soignants népalais pour qu’ils forment leurs patients à prendre soin de leur corps (les jambes et les pieds sont durement menés).
Créer d’autres types de treks…type massages (comme a fait Caroline avec des ostéopathes, réflexologues) et aussi environnementaux pour ramasser les déchets et sensibiliser les villageois dans leur municipalités (Simjung et Bhachchek pourraient être des villes pilotes ); le temps de nos marches, parfois je me disais on pourrait ramasser les déchets! Effectivement c’est un travail de fourmi vue la quantité ! Comment attirer les occidentaux à partir pour nettoyer les campagnes? Ça me questionne !
Je suis heureuse de connaître Manoj, qui grandit et fait progresser le Népal;
Le Népal a tout à nous apprendre dans le lâcher-prise de nos vies tumultueuses occidentales; On parle de se ressourcer… partez au Népal, il ramène à l’essentiel, par la rencontre de ses gens.
« Chaque personne qui passe dans notre vie est unique. Elle laisse toujours un peu d’elle-même et emporte un peu de nous. Il y a celles qui auront emporté beaucoup, mais il n’y en a pas qui n’auront rien laissé. C’est la plus grande responsabilité de notre vie et la preuve évidente que deux esprits ne se rencontrent pas par hasard. » Jorge luis Borges (l’arbre des amis) J’aime bien ça ».