De retour de leur mission au Népal, Laurie, Alexandre et Barbara nous livre leur compte-rendu. Au programme : un trek médical.

1er avril 2024: pas de poisson d’avril, Laurie, Alexandre et Barbara arrivons à Kathmandu.
Notre guide Bimal nous attend à la sortie de l’aéroport et nous accueille avec 3 colliers colorés de fleurs de souci, la tradition au Népal.

Quelques jours d’acclimatation plus tard, nous voilà partis.
Notre mission? Un trek de 10 jours dans les villages isolés du Népal à recenser des cas d’enfants malades.

Chacun apporte quelque chose à la mission:
– Laurie est infirmière et son expertise nous sera d’une grande aide tout au long du trek
– Bimal à un rôle fondamental pour prévenir les villages de notre arrivée, et pour traduire les problématiques expliquées en népalais
– Alexandre et moi ne parlons pas népalais et ne travaillons pas dans le médical. Mais nous traduisons les documents en anglais et nous occupons du reporting des cas.
Les journées sont parfois longues et le nombre de marches d’un village a un autre incalculable.

Les toits de tuiles bleues, les maisons en pierre, la brume voilant les montagnes tout autour de nous, et les sourires accompagnés des « namaste », qui rythment notre chemin deviennent familiers.

Chaque jour, nous dormons chez l’habitant et avons droit au chapati fris, au traditionnel dhal bat, donc on ne se lassera presque pas.

Nous sommes partis avec une liste de 11 cas à retrouver. Malheureusement, certains sont aujourd’hui décédés. Aussi, notre itinéraire ayant évolué, nous ne sommes pas allés dans plusieurs villages listés. Mais au total, nous avons recensé 40 nouveaux cas aux diagnostics multiples. Nous sommes attristés du nombre de malformations, handicaps moteurs et mentaux d’enfants allant tout de même travailler dans les champs ou à l’école. Un manque cruel de prévention, d’éducation et une réelle souffrance médicale faute de moyen financier nous a profondément touché.

Bien sûr nous espérons que les cas recensés puissent accéder aux soins nécessaires mais nous avons pris conscience de la difficulté globale  (pathologies diverses, conditions de vies générales, etc) qui n’aident pas à avoir un process « aussi simple »  qu’en France ou en Europe.

Mais c’est pour ça qu’on a fait ce trek. Amener une pierre à l’édifice !

Merci à Ash Gurung notre porteur, merci Bimal notre guide, merci à tous les népalais nous ayant fait confiance, nous ayant ouvert leur porte. Merci pour leur sourire.
Merci Manoj Népal 🙏

Le tout en images :